« Dans la vie, je n'ai pas peur des défis ni de me lancer dans l'inconnu. J'aime sortir de ma zone de confort, ça me rend vivante. On m'a proposé de la faire, c'était la première saison. J'ai écouté la saison 16 de la version américaine. Je ne savais pas trop sur quoi me baser pour prendre une décision. Je savais que je pouvais y être une semaine ou y rester trois mois. Je ne sais pas comment j'ai fait pour demeurer aussi longtemps dans cette aventure. J'y suis restée 85 jours, et au départ, je n'avais aucun plan de match ni aucune stratégie. Je me suis découverte fine stratège en fin de compte. »
« J'en ai parlé longuement avec mon agent avant de prendre une décision; il avait beaucoup plus peur que moi. Je savais qu'il y avait des enjeux et que je devais faire attention à mon image. En même temps, je voulais aussi casser mon casting et me sortir un peu de l'adolescente parfaite des émissions jeunesse. Le problème, c'est que quand on est dans ce grand loft, on perd complètement nos repères. On perd le contact avec la réalité. Je pense même que ça m'a pris deux mois à en revenir complètement. Notre vie devient le jeu. Plus rien d'autre n'existe, et tout devient intense. Tout prend une très grande ampleur émotive. Chaque fois qu'il y en a un qui est éliminé, on pleure comme si celui-ci était mort, alors qu'il est simplement sorti du jeu. Je sais que ça n'a pas été bon pour mon image et qu'il y a eu une passe où j'étais la traîtresse du Québec. J'étais la méchante de service à un certain moment, en éliminant Kevin Lapierre. Mais, dans ma game à moi, Kevin ne me servait plus. Je ne regrette pas d'avoir participé à l'émission. La gaffe que j'ai faite, c'est que je suis allée au-delà du jeu, et je le regrette », a-t-elle ajouté par la suite.