« J'ai commencé à boire pour le plaisir, et je trouvais que j'étais très bon (pour le gérer), même que j'excellais.
Mais ça a atteint un point où ce n'était plus plaisant.
Je me réveillais le dimanche matin en me disant que je ne ferais plus jamais ça de ma vie, mais je le refaisais toujours encore. Ça en est venu à un point où j'avais vraiment besoin d'arrêter, et que le moment était venu de demander de l'aide.
Et c'est l'étape la plus difficile pour casser les mauvaises habitudes, c'est de réaliser qu'on a besoin d'aide, et il n'y a rien de mal à ça. Tout le monde demande de l'aide dans leur vie. Je trouvais que demander de l'aide était la bonne chose à faire et ça a fonctionné pour moi.
Je trouvais que le mieux pour moi était de prendre un recul et de m'éloigner et aller remettre mon cerveau à zéro. Je suis allé à un endroit où je me sentais à l'aise. Alors de pouvoir aller là-bas et de pouvoir interagir avec des personnes qui sont passées à travers des moments difficiles et là où je suis allé, il y avait des gens très brillants. Des gens très fonctionnels pour qui on ne penserait jamais qu'ils pouvaient avoir des problèmes.
Et de pouvoir entendre des histoires et de se comparer à d'autres personnes qui traversaient le même genre d'épreuves, peut-être pas des joueurs de hockey de la LNH, mais des personnes qui ont de la difficulté dans la vie de tous les jours et de pouvoir remettre mon cerveau à zéro et de me responsabiliser a vraiment été un point tournant dans ma vie. »