« Dans cet endroit très genré, les spécimens masculins sont ''full down'' de faire des ''chillings'' avec leurs ''girls'', mais craignent d'être ''turn off'' après avoir frenché une personne de trop.
Le bon Kevin ''relate'' 100 % à cette crainte du faux surfeur Hugo de se faire ''cancel'' par les filles, qui ne veulent pas former, genre, ''le match le plus boring ever''.
Mais attention, garçons de la génération Z: ''ce n'est pas parce qu'il y a un goaler en avant du goal que tu peux pas shooter'', a philosophé la dynamique Kim, 21 ans, de Val-d'Or. Avez-vous ''catch'' cette analogie sportivo-amoureuse?
Parlant de Destiny, 21 ans, elle ne connaissait pas la signification du mot ''boulet'' dans l'expression être un boulet pour quelqu'un. Par contre, Destiny a adoré la ''moustache live'' de son boy Raphaël, 23 ans, le coiffeur de Saguenay à la coupe Longueuil.
À L'île de l'amour, royaume de la chemise rayée déboutonnée jusqu'au nombril, la langue explore plusieurs bouches et elle fourche comme celle de Kevin, 24 ans, qui s'est félicité d'avoir ''parlé à toutes voutes''. Il essayait de dire, le pauvre Kevin, qu'il avait jasé avec vous toutes, les célibataires de sexe féminin de la villa.
Est-ce un signe de la fin du monde que ces jeunes soient ''willing'' à s'échanger des fluides dans un contexte linguistique assez sketch? Bien sûr que non. Tous les vingtenaires francophones ne s'expriment pas de cette façon, évidemment. Et les candidats de L'île de l'amour, un échantillon bien précis de la société québécoise (beach day, every day !), ne représentent pas une génération complète d'analphabètes fonctionnels. »