« J'appelle ça ma reconstruction post-accouchement. Le processus a duré plusieurs années et il est venu avec des questionnements profonds. Une reconstruction post-accouchement passe par le physique, mais aussi par d'autres enjeux: accepter le fait d'avoir changé, mais aussi que notre corps a fait quelque chose d'extraordinaire. Il faut voir où on se situe. Personnellement, je me disais qu'il fallait composer avec le champ de bataille... Entre autres choses, j'ai dû rééduquer mon plancher pelvien », a-t-elle confié.
« Lorsque j'ai allaité, mes enfants préféraient le sein droit. En post-allaitement, je me suis retrouvée avec un sein plus gros que l'autre. On a corrigé l'asymétrie, repositionné les mamelons et enlevé la glande mammaire. J'ai annulé l'opération à deux reprises, car j'avais peur. (...) Comme je n'avais pas besoin d'une anesthésie générale, ça m'a convaincue. Je craignais l'anesthésie. Je veux bien accepter mon corps, mais comment pouvais-je profiter des années à venir ? Je trouvais que cette intervention était une bonne chose pour l'estime de soi, la vie sexuelle, mais aussi comme femme », a-t-elle ajouté.