« J'ai vécu beaucoup, beaucoup, beaucoup de tempêtes personnelles dans les sept dernières années qui ont fait que ça a été difficile pour moi d'apprécier être une maman.
Puis par-dessus, je ne parle pas de l'amour de mes enfants. J'adore mes enfants. Mais je pense que c'est la responsabilité, c'est énorme quand même. C'est énorme.
Puis avec tous les défis, c'est comme si je n'arrivais pas à l'apprécier autant. Des fois, j'anticipais les fins de semaine toute seule avec les filles parce que je me disais... je vais-tu être capable? Je suis fatiguée.
Puis on dirait qu'ils veulent tellement être avec toi. Puis ils en demandant tellement. Tu te dis... mais je suis pas à la hauteur. Puis je me suis sentie de même pendant, je dirais, cinq ou six ans.
Puis là, là je me sens dans une bonne place. J'ai réglé bien des affaires, ma thérapie ça avance.
Je récolte des fruits puis j'ai hâte aux fins de semaine avec mes filles. J'ai envie de faire des activités.
Quand je suis fatiguée, ça ne me confronte pas d'être avec elles. On se couchera sur le divan collé.
Il y a comme un switch qui s'est fait. »
