« J'étais en train de penser: ''Peut-être qu'il va falloir que j'aille travailler au Tim Hortons éventuellement.'' J'étais comme: ''J'aurai fait deux films [Arlette, La chute de l'empire américain]. J'aurai eu une belle carrière.'' Dans ma tête, j'étais rendue au point où j'avais l'impression qu'il fallait que je tire la plogue émotionnellement. »
« À un moment donné, se sentir à contre-courant, quand rien ne marche... Tout le monde a une limite. Je pense que j'avais atteint la mienne. »
« Je suis juste contente d'avoir la chance de faire le métier que j'aime. En thérapie, quand je suis arrivée, ils m'ont demandé: ''Qu'est-ce que tu vas faire du reste de ta vie?'' Je n'ai jamais pleuré de même. Parce que je n'ai aucune idée dans quoi je suis bonne, à part communiquer, être curieuse et parler aux gens. Je n'ai pas d'études. Je vais faire quoi sinon? »