Sophie Durocher foudroie les artistes de l'ADISQ affirmant qu'ils n'ont pas de colonne
Sophie Durocher a écrit une chronique en réaction à la récente soirée de l'ADISQ tenue dimanche dernier.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle a été très déçue des artistes québécois.
En effet, récemment, le PDG d'Air Canada s'est mis les pieds dans les plats, affirmant qu'il ne jugeait pas pertinent et nécessaire pour lui d'apprendre le français, alors qu'il vit à Montréal depuis plusieurs années.
Il s'est par la suite excusé mais le mal était déjà fait, alors que des milliers de Québécois ont dénoncé la situation.
C'est probablement ce qui a frustré Sophie Durocher, alors qu'aucun artiste n'a pris position sur la situation lors du gala. Dans sa chronique intitulée Des artistes sans colonne, elle affirme:
« Vous souvenez-vous de cette époque, pas si lointaine, où les artistes québécois étaient les plus grands défenseurs du français ? C'étaient eux qui protégeaient notre culture, toujours prêts à nous défendre bec et ongles contre ceux qui nous crachaient au visage. Cette époque est révolue : dimanche soir, au gala de l'ADISQ, personne n'a dit un seul mot sur l'unilinguisme du PDG d'Air Canada. Silence radio »
« Il faut le faire : même le Parti libéral a mieux défendu le français que les artistes du milieu musical ! », s'indigne-t-elle.
Elle est également convaincue que si Paul Piché, Daniel Boucher ou Luc Plamondon étaient montés sur scène, ils se seraient fortement exprimés sur la place du français.
C'est effectivement normal de le faire quand on chante en français dans une province francophone, selon elle.
Êtes vous en accord avec ses propos, ou vous jugez qu'elle en beurre un peu trop épais?
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