Sylvain Cossette se confie avec émotion sur les moments les plus difficiles de sa carrière

« Un moment donné est arrivé des démêlés avec mon ancien gérant et je ne pouvais pas vraiment utiliser mes chansons, il y avait un petit conflit qui gelait tout ça. Et là j'allais dans les émissions de radio où je chantais des chansons des années 70. Et à chaque fois, il y avait des réactions démesurées. Et là mon agent m'a dit : Sylvain, on va faire Seventies. »

« Moi, je pensais faire 35 shows et vendre 35 000 albums. On a fait 600 shows et on a vendu 500 000 albums. »

« Il y a un moment donné, j'ouvrais tous les journaux à tous les jours et ça parlait de moi tout le temps. J'étais la cible de tout le monde. Je me faisais ramasser dans tous les galas, dans les Bye Bye... Au début je riais un peu, mais un moment donné ça devenait de plus en plus acide. Je suis parti dans une spirale et j'ai vraiment pensé que le monde entier me détestait. Si tu savais les quelques centaines de milliers de dollars de voyage que j'ai achetés. J'avais l'impression que quand j'arrivais à Los Angeles, je n'avais pas la chance que quelqu'un me rentre dedans. J'ai vraiment pété une coche. »

« Je me sens différent dans ce que je fais parce que je continue malgré le fait que ce n'est pas à la mode des chanteurs à voix. Malgré toute la musique qui a changé, je reste Sylvain Cossette. Je suis allé voir Paul McCartney au Centre Bell avec ma fille. C'était un temps où avec ma fille Beth c'était dur un peu. Et un moment donné je regarde le show... Je me demandais si je continuais à chanter ou pas. Et ce soir-là je regardais Paul McCartney qui avait du fun. Je regardais ma fille, on a eu une couple de regards avec ma fille qui était comme « On s'aime, hein? »

« J'ai eu une connexion avec ma fille, une reconnexion avec la musique et je me suis dit que j'allais faire comme lui, que j'allais juste continuer à m'amuser. Qui m'aime me suive! Et la reconnexion avec ma fille a été essentielle! »