Un journaliste raconte comment il a survécu de justesse à l'armée russe
Un journaliste suisse du nom de Guillaume Briquet a récemment vu la mort de proche en Ukraine, quand sa route a croisé celle « des commandos russes qui étaient là » :
« Je venais de passer un checkpoint ukrainien, et environ 4 km après ce checkpoint, j'ai eu quatre tirs sur mon véhicule, quatre tirs au niveau de la tête. J'ai été blessé à la tête et au bras.
Quand j'ai reçu les tirs de face, je me suis affaissé pour me protéger sur le volant, tout en appuyant sur la pédale du frein. Et dès que la voiture s'est arrêtée, je suis immédiatement sorti les mains en l'air en criant que j'étais journaliste. »
Quand j'ai reçu les tirs de face, je me suis affaissé pour me protéger sur le volant, tout en appuyant sur la pédale du frein. Et dès que la voiture s'est arrêtée, je suis immédiatement sorti les mains en l'air en criant que j'étais journaliste. »
Après s'être fait tirer dessus, qu'il ait gardé sons sang-froid et qu'il ait immédiatement tenté de se présenter comme un journaliste, Guillaume Briquet a tout de même « été victime d'une embuscade » :
« Ils m'ont tiré sur le côté de la route, d'autres militaires sont montés dans ma voiture et ont déplacé le véhicule sur le côté. Moi j'ai crié "journaliste, journaliste" et je leur ai posé la question s'ils étaient russes ou ukrainiens, et ils m'ont répondu "armée russe". »
Heureusement, les soldats ont cru à son histoire et ont laissé partir Guillaume grâce à son statut de journaliste :
« Ils m'auraient abattu sur place si je n'avais pas pu prouver que j'étais journaliste. »
Néanmoins, celui qui a du recevoir des opérations pour retirer des « éclats [de verre] dans le bras et dans la tête » à cause de son altercation avec des soldats russes, a tenu a avertir ses collègues qui se trouvent en Ukraine pour couvrir la guerre :
« Je mets en garde les journalistes qui ne sont pas professionnels dans les zones de guerre, qui n'ont pas l'équipement balistique correspondant aux armes de guerre. Franchement, ils doivent quitter l'Ukraine (...) Ils seront traités comme des espions. »
Source : Ayoye!
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