Après un mois à l'hôpital, les médecins convoquent la famille pour que celle-ci fasse ses adieux et choisisse si l'on débranche Peter ou bien on lui donne des soins de confort. Sa conjointe a refusé, affirmant que le corps de son amoureux allait choisir s'il part ou non. Le maximum des soins a donc continué et, contre les pronostics, Peter a recommencé à respirer seul, dans les jours qui ont suivi. Ses reins ont également recommencé à fonctionner.
Alors qu'il est maintenant au centre de réhabilitation, il confirme qu'il n'en veut pas aux médecins d'avoir proposé de le débrancher, mais que c'est sa femme qui lui a sauvé la vie, « Si ma femme avait écouté le docteur, je serais six pieds sous terre aujourd'hui. Si je suis encore là, c'est à cause de ma femme qui ne voulait pas me laisser aller ».
Le retour à la normale pour Peter Simard est encore loin. S'il continue d'évoluer comme il évolue, il devrait retourner à son domicile à la mi-mai. Il doit cependant vivre avec des séquelles, dont celle d'avoir de la difficulté à marcher ainsi qu'un syndrome de Guillain-Barré. Il espère cependant être en mesure de retourner au travail un jour.