Inflation alimentaire en hausse : voici les produits qui font le plus mal à votre portefeuille

Tel que le rapporte Le Journal de Montréal, même si l'inflation générale montre certains signes d'essoufflement, l'épicerie demeure une source de pression financière importante pour les Québécois.

En novembre, la hausse des prix alimentaires a atteint un rythme qu'on n'avait pas observé depuis près de deux ans, ravivant les inquiétudes liées au budget quotidien.

Les plus récentes données indiquent que l'inflation alimentaire en magasin dépasse maintenant les 4 % sur un an, comparativement à environ 3 % pour l'inflation globale au Québec.

Cette différence marquée confirme que le panier d'épicerie augmente plus vite que le coût de la vie en général.

Cette accélération représente la hausse la plus prononcée depuis la fin de 2023, ce qui se reflète directement sur les tablettes des supermarchés. Plusieurs produits de base affichent des augmentations importantes, parfois difficiles à absorber pour les consommateurs.

Le café est l'un des produits les plus durement touchés, avec une augmentation approchant les 28 % en novembre. Cette flambée s'explique notamment par des conditions climatiques difficiles dans les pays producteurs et par des tensions commerciales nord-américaines qui influencent indirectement les prix.

Même sans droits de douane canadiens sur le café, les mesures tarifaires américaines ont eu un effet d'entraînement sur plusieurs denrées, contribuant à alourdir la facture des consommateurs québécois. Ce phénomène illustre à quel point les marchés alimentaires sont interconnectés.

Le boeuf subit lui aussi des hausses marquées, avec des augmentations dépassant souvent les 17 % selon les coupes.

La réduction des cheptels en Amérique du Nord limite l'offre, ce qui fait grimper les prix de presque toutes les options, du boeuf haché aux coupes plus populaires.

Les fruits et légumes ne sont pas épargnés par cette tendance. Les fruits surgelés, les oranges et les baies figurent parmi les produits les plus affectés, tandis que la laitue se démarque par une hausse spectaculaire d'environ 27 % en un an.

Ces augmentations illustrent l'impact direct des aléas climatiques, des enjeux logistiques et des coûts de transport sur les produits frais. Pour plusieurs familles, ces hausses répétées forcent des choix plus serrés à l'épicerie.

Alors que l'inflation alimentaire continue de dépasser la moyenne, la pression sur le budget des ménages québécois demeure bien réelle, et peu d'indices laissent présager un répit rapide au rayon des aliments.

Source : Journal de Montréal