La SQ adopte une nouvelle approche qui pourrait vous coûter très cher

Tel que rapporté par TVA Nouvelles, les patrouilleurs auront une fonction ajoutée à leurs appareils déjà en service pour mesurer l'écart réel entre deux véhicules.

Dans les prochains mois, l'idée est de réduire la zone grise quand quelqu'un colle au pare-chocs, même sans excès de vitesse, surtout sur l'autoroute.

Jusqu'ici, prouver le « trop près » reposait beaucoup sur l'oeil du policier, et ça finissait souvent en débat devant le juge.

La SAAQ rappelle qu'on doit garder ses distances : on parle d'environ 4 secondes en ville et 6 secondes sur route rapide.

Et en conditions mouillées ou glacées, on monte facilement à 8 ou 10 secondes, parce que la distance de freinage s'allonge vite.

Côté portefeuille, l'infraction peut coûter entre 200 et 300 $ et entraîner 2 points d'inaptitude, un combo pas mal fâchant.

Selon Me Éric Lamontagne, entendu à QUB, la fonction s'ajoute au cinémomètre existant en utilisant le laser, plus précis que le radar.

Son point, c'est que la machine doit être fiable, mais le policier aussi, parce que l'opération et le témoignage restent cruciaux.

Et si vous recevez un constat, vous devrez pouvoir voir les images et les données; sinon, la contestation devient un parcours du combattant.

Le laser du cinémomètre peut viser deux véhicules en mouvement, puis calculer l'espace qui les sépare, sans deviner au jugé.

Ce n'est pas une contravention robot : le patrouilleur doit toujours observer la conduite, choisir le bon angle et documenter la scène.

Pour vous protéger, prenez un repère, comptez quatre secondes avant de l'atteindre et ajoutez-en quand la météo se gâte.

Oui, ça peut frustrer les pressés derrière, mais ça vous donne le temps de freiner, et ça évite la classique collision par l'arrière.

Si quelqu'un vous suit de trop près, gardez une vitesse stable, donnez-lui l'espace pour vous dépasser dès que c'est possible, et évitez surtout le dangereux réflexe de freiner brusquement pour le « tester ».

La SQ vend l'outil comme de la prévention, parce que moins de collisions, c'est moins d'ambulances, moins de bouchons et moins de stress.

Le détail qui fait sourire jaune, c'est que l'appareil est déjà là, il s'enrichit, et les formations arrivent d'ici quelques semaines.

À partir de là, ce ne sera plus seulement une question de vitesse, mais d'espace, et un simple coup d'impatience peut devenir un constat.

Source : TVA Nouvelles