Maripier Morin se confie avec émotion sur son TDA et la peur de recommencer la médication
Sur Rythme FM, Maripier Morin ouvre son coeur sur son TDA, puis elle raconte le vertige intérieur que lui cause l'idée de reprendre sa médication.
Elle explique avoir cessé tout traitement après sa thérapie pour dépendances, parce qu'on lui avait dit que sa médication pouvait agir comme un excitant. Elle voulait repartir à zéro.
Ses grossesses, l'allaitement et le désir de tout faire naturellement ont prolongé cette pause. Pendant des années, elle a appris à vivre avec son esprit vagabond.
Quand son médecin lui demande si elle est prête à recommencer, elle dit avoir ressenti une émotion violente.
La question l'a frappée plus qu'elle croyait.
Elle admet que son TDA peut être lourd pour son entourage, même si elle y est habituée après trois décennies sans aide médicale. Son conjoint le vit autrement.
Maripier Morin décrit la culpabilité immense derrière sa médication du TDA
Elle raconte interrompre son chum sans le vouloir, passer d'un sujet à l'autre en pleine conversation et perdre le fil rapidement. Cette réalité revient souvent entre eux.
Parfois, il lâche un simple « TDA » avant de laisser tomber. D'autres fois, la situation le fâche. Ils essaient d'en parler calmement lorsque ça arrive.
Quand elle a annoncé à son conjoint qu'elle avait reçu sa prescription, elle lui a demandé comment il se sentait. Il lui a répondu que ça pourrait vraiment l'aider.
Cette réaction l'a touchée, parce que sa peur est ailleurs : elle craint que la médication calme trop sa personnalité. Elle a peur d'éteindre sa folie, son feu et sa magie.
Elle dit vivre un véritable vertige, prise entre le besoin d'être mieux pour les autres et la peur de perdre une partie d'elle-même. La contradiction la déchire.
Elle réalise aussi qu'elle prend soin des gens qu'elle aime avec douceur, mais qu'elle a souvent de la misère à appliquer la même bienveillance envers elle-même.
Son témoignage rejoint plusieurs personnes aux prises avec un trouble similaire, parce qu'il aborde les émotions souvent invisibles autour du traitement.
Elle répète que ce n'est pas la médication qui lui fait peur, mais la sensation de ne pas réussir seule. Ce sentiment de « faille » est difficile à nommer.
Cette sortie sincère aide à comprendre la réalité complexe du TDA chez l'adulte, puis elle rappelle que chercher de l'aide n'enlève rien à la valeur d'une personne.
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3 DECEMBRE | 190 RÉPONSES Maripier Morin se confie avec émotion sur son TDA et la peur de recommencer la médication Comprenez-vous le vertige de Maripier Morin face à la médication du TDA? | ||
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