Des bijoux valant plusieurs centaines de millions retrouvés au Québec et ils étaient recherchés depuis 100 ans
Crédit photo: Twitter
C'est une découverte digne d'un roman d'aventure. Dans une chambre forte d'une banque de la ville de Québec, des bijoux d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars viennent d'être retrouvés, mettant fin à un mystère vieux de cent ans.
Au coeur de cette trouvaille exceptionnelle se trouve le diamant florentin, un joyau mythique de 137,27 carats et de 126 facettes, porté disparu depuis 1922.
Ce diamant, à la teinte jaunâtre et à la taille en forme de poire, a traversé les siècles et les empires.
On le dit passé entre les mains de Charles le Téméraire, de la famille Médicis, puis des Habsbourg, qui régnaient sur l'empire austro-hongrois.
Selon les premières informations, le trésor aurait été découvert jeudi dernier dans une banque de Québec, au sein d'une chambre forte demeurée scellée depuis des décennies.
En plus du diamant, le lot comprend 14 bijoux historiques, dont une montre ayant appartenu à Marie-Antoinette.
Un trésor caché au coeur de la capitale québécoise avec des bijoux qui étaient recherchés depuis très longtemps
Ce récit fascinant prend racine dans la fuite de Zita de Bourbon-Parme, dernière impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, qui avait trouvé refuge à Québec de 1940 à 1948.
À l'époque, la monarchie austro-hongroise s'était effondrée, et les joyaux de la couronne avaient disparu après avoir été cachés en Suisse par Charles Ier en 1919.
Les experts croient désormais que Zita aurait fait transférer le trésor au Canada pour le protéger pendant la Seconde Guerre mondiale, avant qu'il ne tombe dans l'oubli.
La famille de l'impératrice souhaite aujourd'hui que cette collection, symbole d'un pan entier de l'histoire européenne, reste au Québec, en remerciement pour l'accueil réservé à l'époque à l'ancienne souveraine.
Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) a déjà manifesté son intérêt pour exposer ces bijoux d'une valeur inestimable.
Son directeur général, Jean-Luc Murray, a qualifié cette découverte de « lien historique inédit entre l'Europe impériale et la ville de Québec ».
Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, a pour sa part salué « une découverte exceptionnelle qui fera rayonner la capitale et tout le Québec ».
Le musée, situé non loin du quartier où résidait Zita, pourrait devenir le gardien officiel de ce trésor impérial.
Une page d'histoire vient de se rouvrir, et cette fois, c'est la ville de Québec qui en devient la gardienne.
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