Mauvaise nouvelle : ce produit populaire à l'épicerie augmentera de prix

Cette hausse s'explique principalement par la proposition de Commission canadienne du lait d'augmenter le montant versé aux producteurs, à hauteur de 2,3 %.

Le contexte global alimente aussi les pressions sur le panier d'épicerie. Sylvain Charlebois rappelle que l'inflation alimentaire pourrait atteindre 3 % à 5 % au Québec en 2025 et que certains produits subiront des hausses plus soutenues.

Le lait ne fait pas exception, bien que l'augmentation prévue soit plus modérée que pour d'autres catégories comme la viande ou les légumes.

Pour le consommateur, cette hausse, même légère, a un impact concret. Un carton de lait 2 % de base pourrait passer de, par exemple, 3,99 $ à environ 4,10 $ ou plus selon les détaillants.

Ce n'est pas la fin du monde, mais dans un contexte où l'épicerie prend déjà davantage de place dans le budget familial, chaque cent contribue.

Selon une étude, une famille québécoise pourrait débourser jusqu'à 800 $ de plus en 2025 pour ses achats alimentaires.

L'augmentation liée au lait se démarque toutefois par son lien direct avec les producteurs. Le système de gestion de l'offre permet de stabiliser les revenus des fermes laitières en ajustant les prix versés et, par ricochet, le prix au détail.

Dans cette logique, l'augmentation annoncée peut être vue comme un reflet du coût réel de production plutôt qu'un simple ajustement inflationniste ordinaire.

Pour les Québécois, c'est donc un double message : d'une part, le lait reste sous contrôle relatif comparativement à d'autres aliments, et d'autre part, on doit rester vigilant.

Si le lait grimpe modérément, d'autres secteurs pourraient connaître un bond plus important, ce qui affectera tôt ou tard la facture globale.

D'ailleurs, les consommateurs modifient déjà leurs habitudes : achats en vrac, réduction des produits non essentiels et recherche accrue de rabais.

En résumé, surveillez vos reçus à la prochaine visite à l'épicerie : le lait pourrait bientôt coûter un peu plus, et dans le contexte actuel, chaque augmentation compte.