Un objet présent dans plusieurs maisons fait l'objet de recours collectif et ça pourrait être très dangereux

Tel que le rapporte Noovo Info, la décision touche des milliers de consommateurs préoccupés par leur sécurité à la maison.

Le juge Martin F. Sheehan, de la Cour supérieure du Québec, a autorisé le recours le 17 décembre, permettant à l'action judiciaire de suivre son cours. La demande vise les propriétaires québécois de cuisinières Samsung dont les plaques peuvent s'allumer accidentellement au moindre contact.

Selon le recours, les boutons frontaux seraient trop sensibles, ce qui ferait en sorte que des personnes ou même des animaux domestiques peuvent activer les brûleurs sans le vouloir. Cette situation crée un danger important lorsqu'un objet inflammable est laissé sur la surface de cuisson.

Le plaignant principal est Pascal Desmedt, un résident de la région de Montréal, qui affirme avoir vécu une situation inquiétante quelques mois après son achat. Il avait acheté sa cuisinière chez Rona à Mascouche pour un peu plus de 2 300 dollars.

En juin, M. Desmedt est rentré chez lui avec une odeur de brûlé persistante sans comprendre comment cela avait pu se produire. Il soutient n'avoir jamais allumé la cuisinière et croit l'avoir effleurée en déposant ses sacs d'épicerie.

Dans les documents judiciaires, le recours collectif mentionne que Samsung aurait reçu plus de 300 signalements d'activations accidentelles depuis 2013. Ces incidents auraient provoqué environ 250 incendies, selon des articles de presse cités au dossier.

Samsung a rappelé environ 300 000 cuisinières électriques au Canada par l'entremise de Santé Canada, tout en affirmant devant le tribunal que les appareils n'étaient pas utilisés correctement. L'entreprise propose notamment des dispositifs de sécurité pour bloquer les boutons.

De son côté, Pascal Desmedt affirme vivre avec une inquiétude constante depuis l'incident. Il explique qu'il coupe systématiquement le disjoncteur de la cuisinière lorsqu'il quitte la maison ou avant d'aller se coucher, par crainte d'un feu.

Le recours collectif pourrait mener à des compensations financières si la responsabilité de Samsung est reconnue. Pour l'instant, le jugement ne tranche pas le fond du dossier, mais confirme que les questions soulevées méritent d'être débattues devant les tribunaux.

Source : Noovo Info