Charlotte Bouchard, soeur d'Eugenie, victime de harcèlement de 2014 à 2017

Publié le 11 mai 2021 à 17h05
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Danny Arsenault, un homme de 42 ans, est présentement jugé pour harcèlement criminel et communications harcelantes. En effet, cet individu a usé de ce stratagème depuis 2014 sur la soeur d'Eugenie Bouchard, jusqu'en 2017.

Possédant un compte Instagram, la directrice artistique qui travaille pour Fidacity, en a vu de toutes les couleurs avec ce type qui, suite à une photo d'elle mise sur Instagram, pouvait recevoir jusqu'à 150 commentaires de l'homme en question. La jeune femme a même témoigné qu'elle ne se sentait plus en sécurité à Montréal.

Vivant actuellement à Londres, Charlotte Bouchard a été rencontrée par visioconférence. Celle-ci a admis ne répondre à aucun de ses commentaires et avoir bloqué une vingtaine de ses comptes, car il revenait constamment. Elle avoue avoir eu vraiment la frousse en 2016, lorsque M. Arsenault a mis en ligne une photo et une vidéo du lieu où elle travaillait à ce moment, soit au magasin Buzz Jeans à Westmount.

Après cet incident plutôt inquiétant, Mme Bouchard a traversé l'océan pour poursuivre ses études à Londres. Cependant, au lieu de bloquer l'individu de son compte, cette fois, elle a plutôt décidé de prendre des captures d'écran des commentaires dégradants de l'individu. Elle s'était mise en tête de dénoncer l'individu en revenant au Québec, si jamais la situation se dégradait. C'est exactement ce qui s'est passé.


« Pendant que j'étais à Londres, la situation a empiré. Il m'écrivait des choses comme : j'ai hâte que tu reviennes à Montréal, on va pouvoir habiter ensemble. »

En septembre 2017, dès son retour au Québec, elle a choisi de déposer une plainte pour harcèlement sur les réseaux sociaux, Instagram et Twitter compris.

Lundi, au palais de Justice de Montréal, Danny Arsenault n'a aucunement nié les faits et a reconnu être l'auteur de tous ces messages lus par Kevin Doyon, le sergent-détective du Service de police de la Ville de Montréal. En fait, plusieurs d'entre eux étaient extrêmement vulgaires, comme : « Je te pénètre [...] de façon majestueuse », « Je veux te piner dans le cul » ou bien « F*cking B*tch ». Il a même dit au policier souhaiter une relation amoureuse avec elle.

L'enquête, qui a duré plusieurs mois, leur a permis de déceler au moins 1 850 communications de la part de Danny Arsenault sur les comptes de la victime. M. Arsenault a utilisé au moins trois profils différents sur Instagram.

L'accusé n'a pas d'avocat et se représente seul. La suite du procès continuera mardi au palais de justice de Montréal.


On peut la voir ici en compagnie de son père :


Source : lapresse.ca
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