François Lambert parle ouvertement de la valeur nette qu'il représente

« Quelle est ta valeur nette? »

« Ça me fait toujours rire, la valeur nette, parce que j'ai ce que j'ai dans mon compte de banque... qui s'approche la plupart du temps ce que j'ai besoin pour payer mes bills. Comme n'importe qui, une fois de temps en temps, la banque m'appelle pour me dire « il faudrait que tu fasses un virement de fonds », comme tout le monde là-dessus.

Maintenant, j'ai des placements à la Bourse, j'ai des buildings, j'ai une compagnie, j'ai une compagnie de technologie, mais ça, ça vaut zéro tant que ce n'est pas vendu. C'est pour ça que des fois, quand on parle d'Elon Musk qui vaut 200 milliards ou le dernier Bernard Arnault de Louis Vuitton qui vaut 200 ou quelques milliards, ça ne vaut pas ça. Il faut qu'il vende toutes ses actions, qu'il paye ses impôts. Il va en rester.

Avant que je sois à l'aise financièrement, je voulais être riche. Quand je l'ai été, quand je l'ai vendue... Parce que tant que tu n'as pas vendu une entreprise, tu n'es pas riche.

Moi, j'ai vendu un centre d'appel en 2012. Je sais combien je l'ai vendu. Je sais combien j'ai donné au gouvernement et je sais combien il me reste aujourd'hui. On peut le savoir. C'est 25% qu'on a donné au gouvernement.

Le reste, combien j'ai dans le truc? J'adore ça. Ça répond pas encore à ta question, mais j'avais pris ma retraite à 42 ans, j'ai 55 ans, je vis de mes placements depuis ce temps-là. Je n'ai pas de dette, donc fais tes calculs. »