« Les deux premiers épisodes n'ont pas été convaincants ni très rigolos. Les mouvements « spontanés » de Marc Labrèche, qui se lève de son siège et qui se balade en studio, avaient l'air de tout sauf d'être spontanés.
Les entrevues manquaient de tonus, de piquant et de substance, ce qui ne sert jamais les invités, réduits au rôle de figurants dans le théâtre de l'absurde de Marc Labrèche. Le ton n'était pas clair, l'intention non plus. Bref, ce méli-mélo confus était sur le point d'éteindre ma flamme télévisuelle, tel un Patrice Bélanger à la fin d'un conseil de tribu de Survivor.
Mais c'est souvent comme ça avec le grand blond (parfois sournois) de la télé québécoise. Ses projets aboutissent en ondes très, très tôt et se modulent au fil des semaines. L'équipe du talk-show se rode et s'ajuste sous nos yeux, ce qui irrite certains téléspectateurs n'ayant pas le temps ni le goût d'assister à un atelier de création jalonné d'essais et d'erreurs. C'est compréhensible », a dit Hugo dans sa chronique.