Alors que les talibans ont repris le contrôle de l'Afghanistan, tous les ressortissants de pays étrangers ainsi que plusieurs Afghans tentent de fuir le pays. Pour le Canada, ce sont trois avions qui ont atterri au pays dans les derniers jours. Un premier vol a d'ailleurs touché le sol d'Ottawa dans la nuit de lundi à mardi avec des diplomates et des militaires canadiens à bord. Un autre avion est arrivé au même endroit avec des réfugiés Afghans à bord. En soirée mardi, un troisième appareil a atterri avec 92 autres réfugiés à bord, dont plusieurs interprètes qui ont travaillé avec les Forces canadiennes au cours des différentes missions. Tous ces gens sont présentement en quarantaine en raison de la pandémie de COVID-19.
Le gouvernement canadien s'est promis d'accueillir 20 000 réfugiés au pays plus tôt cette semaine. Selon le directeur de l'Observatoire canadien sur les crises et l'aide humanitaire, François Audet, une grande partie des Afghans ciblés par le gouvernement canadien sont déjà en dehors de l'Afghanistan, mais plusieurs s'y trouvent toujours et sont en danger. Plusieurs de ces rapatriés font partie de minorités, « ce sont aussi celles qui se sont associées à l'effort de la société civile, et puis il y a les minorités religieuses, certaines minorités ethniques, les personnes LGBTQ, etc. » mentionne le professeur de droit de McGill Frédéric Mégret.