En deuil, Clodine Desrochers donne de ses nouvelles après le décès de son père
Crédit photo: Facebook - Zeste / Coup de food
Clodine Desrochers a vécu une année marquée par de grands bouleversements. Entre des expériences hors de sa zone de confort et une perte familiale marquante, elle a dû composer avec des défis qui ont changé sa perspective sur la vie.
Sa participation à Sortez-moi d'ici! l'a poussée à relever des épreuves inhabituelles, mais c'est surtout le décès de son père, en mars, qui a profondément transformé sa façon de voir les choses.
Ce départ, vécu comme un choc et une prise de conscience, l'a amenée à mesurer encore plus l'importance de profiter du temps qui reste. Avec ses proches, elle a cherché à créer des instants précieux, loin du quotidien et de la maladie.
Un séjour au chalet, en pleine nature, a permis de resserrer les liens familiaux, notamment avec sa soeur qui a elle-même traversé une épreuve de santé.
Les journées se sont écoulées simplement, entre jeux de cartes, discussions et souvenirs d'enfance, dans un climat où l'essentiel prenait toute la place.
Clodine Desrochers et l'urgence de vivre
La disparition de son père a été un moment douloureux, mais aussi révélateur. Mariés depuis près de 60 ans, ses parents ont partagé une vie entière ensemble.
Le voir lutter alors que l'issue était inévitable a été difficile, tout comme l'absence de conversations ouvertes sur la mort qu'elle aurait voulu avoir avec lui:
« À certains égards, c'est la même chose que pour ma mère. C'était difficile de le voir dépérir. Le plus difficile, c'était de le voir s'accrocher alors qu'il n'y avait plus d'espoir. C'était difficile de parler de la mort, de ce qui venait pour lui. Moi, je crois à la survie de l'âme et à la vie après la mort. J'aurais voulu avoir ces discussions avec mon père, mais ce n'était pas possible. Il voulait plus miser sur la vie. Il avait l'impression de ne pas avoir fait tout ce qu'il voulait faire. Son départ m'a vraiment fait prendre conscience à quel point la vie va vite [...] », a-t-elle confié au 7 Jours.
Elle sait qu'il avait encore beaucoup de projets en tête et ne se sentait pas vieux dans son esprit, même à 80 ans.
Cette réalité lui a rappelé que, peu importe l'âge, on peut avoir l'impression que la vie file trop vite. Depuis, Clodine perçoit encore plus clairement le privilège que représentent la santé et la simple possibilité d'être en vie:
« [...] Il était toujours sain d'esprit, se tenait au courant de l'actualité. Il aurait voulu vivre encore 20 ans. Je réalise encore plus à quel point c'est un privilège d'être en santé, d'être en vie. Je suis encore plus consciente de l'importance de profiter de la vie. Chaque moment est précieux. Je le savais déjà, mais on dirait que c'est encore plus concret pour moi. Je ne veux pas rater une occasion. »
Elle refuse désormais de laisser passer les occasions, même si elles l'intimident. Cette détermination est renforcée par la force de certains membres de sa famille qui affrontent le cancer avec courage.
Et malgré la peine, elle retient la chance d'avoir pu accompagner son père jusqu'à la fin, entouré de l'amour des siens. Pour elle, ces moments partagés, aussi douloureux soient-ils, sont devenus un cadeau inestimable qui guide désormais sa manière d'avancer.
Source: 7 Jours
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