Atteinte de la COVID-19, une infirmière québécoise se confie

Publié le 2 janvier 2022 à 21h59
PAR MARC-ANTOINE LAFLEUR

Si vous avez suivi les nouvelles, le gouvernement du Québec a demandé au personnel de la santé de retourner au travail même après avoir contracté la COVID-19, si les symptômes ne sont pas trop importants. Vous vous doutez bien que la pandémie, qui affecte ces travailleurs essentiels depuis presque deux ans maintenant, leur a laissé bien peu de répit. Les forcer à travailler lorsqu'ils sont malades, est-ce réellement une bonne idée?

Sarah Beaulieu-Petrasova, une infirmière québécoise, s'est vidé le coeur sur le sujet dans une publication Facebook ponctuée d'une vidéo. Celle-ci a contracté la COVID-19 et on lui demande de devancer son retour au travail. Voici ce qu'elle avait à dire:


« J'ai été dépistée covid positive il y a une semaine. J'ai encore pleins de symptômes et je me sens pas apte à entrer travailler, on me dit que je suis obligé d'entrer demain matin car on devance mon retour.. je leur verbalise mes symptômes et que je me sens pas bien.
Dsl mon émotivité mais jsuis tellement fâchée de comment on nous traite.. on m'accuse alors d'insubordination car je verbalise être encore pleine de symptômes et ne pas me sentir apte au travail. On me dit que je n'ai pas le choix et que je serai là demain et c'est comme ça, et d'y aller avec mon syndicat si ça ne fait pas mon affaire et ce, en haussant le ton, sur une tonalité assez directive. De plus, que j'ai l'interdiction écrite du bureau de santé de sortir de chez moi, l'obligation de ne pas entrer travailler.. Je réfléchis fort présentement où est ma place dans ce réseaux.. à savoir si le manque de respect et d'empathie concorde avec mon rôle d'infirmière. J'ai le COVID, je suis malade, j'ai des symptômes et je me sens pas apte à travailler demain matin.
», a-t-elle dit.


Pensez-vous que c'est acceptable de la forcer à retourner au travail aussi vite?

Source: Conneries Qc
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