Une autre chaîne de magasins bien connue des Québécois fermera ses portes définitivement

Publié le 23 février 2023 à 9h23
PAR MÉLANIE CÔTÉ

Après la chaîne de magasins de bijoux Bizou, une autre enseigne bien connue des Québécois a annoncé sa faillite, alors que la majorité de ses succursales fermeront leurs portes définitivement.

Il s'agit des magasins Centre du rasoir, qui, comme nous le savions, n'était pas en très bonne santé financière. Toutefois, l'annonce de la fermeture définitivement demeure tout de même un choc.

Rappelons qu'en décembre dernier, l'entreprise propriétaire de la chaîne de boutiques, le Groupe CDREM, s'était placée sous la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, mais son directeur général de l'époque expliquait à La Presse que l'entreprise allait survivre.

D'après des sources consultées par Radio-Canada Info, les employés n'ont été informés de la nouvelle qu'une fois arrivés sur leur lieu de travail, où on leur a ordonné de quitter rapidement avant l'arrivée des huissiers.


« On est arrivés à midi, ça fermait. On nous a dit que les magasins étaient en faillite. Il fallait sortir du magasin le plus rapidement possible », a expliqué un employé à Radio-Canada Info.

La chaîne compte un total de 34 magasins, dont dix sont détenus par des franchisés. L'entreprise employait avant aujourd'hui 150 employés. De ce nombre, beaucoup étaient syndiqués.

Leur syndicat, la section locale 500 des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC Canada), a par ailleurs réagi à l'annonce auprès de Radio-Canada Info.

« C'est une journée triste pour des travailleurs et travailleuses. Plusieurs ont de nombreuses années de service à leur actif. Le fait que la faillite se déclare un mercredi, ça veut dire qu'ils ne seront pas payés demain. Mais on va faire les représentations nécessaires pour aller chercher le salaire des employés », a exprimé le président de la section locale, Tony Filato.

« On m'a dit que le syndic [en charge du dossier, la firme Roy Métivier Roberge] était vite venu changer les serrures, barrer les portes. Il va prendre le stock des magasins », a poursuivi le syndicaliste.

D'après les dires de Radio-Canada, le plan de redressement soumis par l'entreprise à ses créanciers n'a pas été accepté. De même, aucun potentiel repreneur n'avait véritablement été trouvé.

Source: Radio-Canada
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