Une « proposition de règlement » a été estimée suffisante afin d'être soumise aux délégués syndicaux, mais toutes les priorités ne seraient pas encore rencontrées.
Les enseignants dénonçaient entre autres les conditions salariales ainsi qu'un manque de valorisation de la profession de la part de l'État. Les conditions de travail étaient aussi un critère important par rapport au renouvellement de la convention collective des professeurs.
« Contrairement à ce qu'avait affirmé le ministre, nous ne sommes pas en train de signer quoi que ce soit avec le sourire. Bien qu'elle facilite l'entrée dans la profession, améliore l'autonomie du personnel et sa rémunération, la proposition de règlement sectoriel qui nous a été soumise ne permet notamment pas d'alléger la tâche à la hauteur de ce qui était souhaité par les enseignants. Il est évident que depuis le déclenchement de nos mouvements de grève, des progrès notables ont été réalisés, et nous avions pu faire des gains intéressants sur plusieurs sujets. Toutefois, force est d'admettre que ce qui est sur la table ne répond pas pleinement à nos attentes. Il reviendra donc à nos membres d'évaluer le tout », ont spécifié Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, et Heidi Yetman, présidente de l'APEQ.
Source : La Presse