« Même si je suis dans une quotidienne, je ne me suis jamais laissé aller dans cette illusion que ça allait toujours être ça. C'est le fun, une quotidienne: on est toujours avec les collègues, il y a une stabilité financière... Mais ce métier est éphémère. Et je pense que ce qui me permet d'être aussi serein avec ça aujourd'hui, c'est que j'ai fait beaucoup de projets qui, à un moment donné, se sont terminés.
Ton corps, ton être finit par s'habituer à ça, à laisser aller des trucs, à faire des deuils des projets qui se terminent. C'est sûr qu'en trois ans, je me suis beaucoup attaché à l'équipe de STAT. Financièrement, j'ai eu la stabilité qu'un acteur veut. Mais en même temps, ce métier-là, c'est ça: il va y avoir autre chose. Il y a toujours autre chose. »