Kim Lévesque-Lizotte brise le silence répond à ceux qui la critiquent après son « manque de respect » à TLMEP
Crédit photo: Instagram
Après l'épisode mouvementé de Tout le monde en parle ce dimanche soir, Kim Lévesque-Lizotte a brisé le silence sur ses réseaux sociaux.
En effet, ce dimanche 26 octobre, parmi les invités de Guy A. Lepage et son équipe se trouvait le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé. Ce dernier était présent afin de discuter de la situation entourant actuellement les médecins.
Celle qui occupait le fauteuil de coanimatrice pour cet épisode, Kim Lévesque-Lizotte, ne s'est pas gênée pour confronter ce dernier. D'ailleurs, à un moment, alors que M. Dubé terminait de répondre à une question, Kim s'est brusquement tournée vers Guy A. Lepage pour lui demander de passer à une autre question. Plusieurs téléspectateurs ont trouvé qu'il s'agissait d'un manque de respect.
Elle brise le silence
Par ailleurs, après l'émission, Kim a brisé le silence sur ses réseaux sociaux, avec le message suivant :
« Ça a brassé mais @etiberger a fait vraiment de belles photos de moi pour compenser. ❤️
Maintenant que j'ai votre attention:
J'aurais aimé qu'on me réponde sur les craintes de celles qui ont peur de payer le prix de leurs congés de maternité.
J'aurais aimé qu'on me réponde si ce précédent allait s'étendre à d'autres domaines de la société. Il me paraît évident qu'on manque d'empathie envers les médecins qu'on qualifie de riches et privilégiés mais qu'arrivera-t-il des lois baillons envers d'autres groupes? Enseignants? Infirmières? Constructions?
Lorsque l'État commence à percevoir la liberté individuelle comme un obstacle à l'efficacité, les professions qui soutiennent la civilisation (la médecine, l'enseignement, l'ingénierie, l'agriculture) deviennent des instruments de politique plutôt que des piliers de liberté.
Le précédent est clair : ce qui débute comme un contrôle ciblé des médecins peut évoluer vers un contrôle systémique de l'ensemble des travailleurs qualifiés.
Que vous me trouviez impolie d'oser poser des questions à celui qui impose une loi et impose des inspecteurs et des pénalités à ceux qui nous guérissent, c'est une chose, moi ce qui me choque c'est qu'on ne reponde pas à la détresse d'un milieu qui m'a bombardé de messages me suppliant de parler en leur nom. Je n'aurai pas eu de réponse rassurante, pour personne.
De tout coeur avec les centaines de personnes qui m'ont écrit cette semaine, j'ai essayé de parler en votre nom mais sachez que l'avenir me semble sombre. Je ne sais plus où se trouve l'empathie pour les conditions de travail des médecins mais elle est ni au gouvernement ni dans la population.
Et c'est tout qu'un mandat d'essayer de prendre la parole pour un groupe et en subir les foudres.
J'espere qu'on pourra débattre tous ensemble d'une loi qui a des conséquences sur l'avenir de tout le monde. De tout le monde. On devra le faire car les médecins ne pourront pas le faire sans subir des pénalités.
Et qu'on ne réduise plus les médecins à des gens qui veulent juste travailler 3 jours semaines, svp. »
Maintenant que j'ai votre attention:
J'aurais aimé qu'on me réponde sur les craintes de celles qui ont peur de payer le prix de leurs congés de maternité.
J'aurais aimé qu'on me réponde si ce précédent allait s'étendre à d'autres domaines de la société. Il me paraît évident qu'on manque d'empathie envers les médecins qu'on qualifie de riches et privilégiés mais qu'arrivera-t-il des lois baillons envers d'autres groupes? Enseignants? Infirmières? Constructions?
Lorsque l'État commence à percevoir la liberté individuelle comme un obstacle à l'efficacité, les professions qui soutiennent la civilisation (la médecine, l'enseignement, l'ingénierie, l'agriculture) deviennent des instruments de politique plutôt que des piliers de liberté.
Le précédent est clair : ce qui débute comme un contrôle ciblé des médecins peut évoluer vers un contrôle systémique de l'ensemble des travailleurs qualifiés.
Que vous me trouviez impolie d'oser poser des questions à celui qui impose une loi et impose des inspecteurs et des pénalités à ceux qui nous guérissent, c'est une chose, moi ce qui me choque c'est qu'on ne reponde pas à la détresse d'un milieu qui m'a bombardé de messages me suppliant de parler en leur nom. Je n'aurai pas eu de réponse rassurante, pour personne.
De tout coeur avec les centaines de personnes qui m'ont écrit cette semaine, j'ai essayé de parler en votre nom mais sachez que l'avenir me semble sombre. Je ne sais plus où se trouve l'empathie pour les conditions de travail des médecins mais elle est ni au gouvernement ni dans la population.
Et c'est tout qu'un mandat d'essayer de prendre la parole pour un groupe et en subir les foudres.
J'espere qu'on pourra débattre tous ensemble d'une loi qui a des conséquences sur l'avenir de tout le monde. De tout le monde. On devra le faire car les médecins ne pourront pas le faire sans subir des pénalités.
Et qu'on ne réduise plus les médecins à des gens qui veulent juste travailler 3 jours semaines, svp. »
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