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La grippe aviaire frappe dans trois régions du Québec


PUBLICATION
Cimon Asselin
21 octobre 2025  (17h18)
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La situation entourant la grippe aviaire sème l'inquiétude
Crédit photo: Radio-Canada

La grippe aviaire refait surface au Québec et force l'abattage de milliers de volailles dans Lanaudière, l'Estrie et Charlevoix, selon les plus récents constats des autorités.

Le 12 octobre, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a confirmé un nouveau foyer d'infection dans une ferme de Saint-Félix-de-Valois, près de Joliette.
Ce cas s'ajoute à deux autres signalements survenus cet automne, à Knowlton dans la région de l'Estrie et à Rochette, dans Charlevoix-Est.
La situation demeure sous haute surveillance du MAPAQ et de la Santé publique.

Des abattages préventifs pour freiner la propagation dans plusieurs régions du Québec

Le ministère de l'Agriculture précise que tous les oiseaux infectés sont abattus de façon humanitaire, puis éliminés afin d'éviter toute dissémination de la maladie.
Des mesures strictes de biosécurité ont aussi été imposées dans les zones visées.
Les fermes situées dans ces municipalités se retrouvent désormais en « zone de restriction », où chaque déplacement d'animaux, de véhicules ou d'équipement agricole doit être autorisé.
Les producteurs doivent également renforcer la désinfection et limiter les visites extérieures.
Les éclosions récentes placent le Québec au troisième rang des provinces canadiennes les plus touchées par la grippe aviaire cette année.
Depuis janvier 2025, environ 1,4 million d'oiseaux ont été abattus dans la province, comparativement à 8,7 millions en Colombie-Britannique et 2 millions en Alberta.
Pour les éleveurs québécois, cette résurgence rappelle la fragilité du secteur face à des virus qui circulent désormais presque chaque année.
Les pertes économiques, combinées à la destruction des élevages, pèsent lourd sur les exploitations de taille moyenne.
Les autorités recommandent à tous les producteurs avicoles de rester vigilants, d'isoler leurs troupeaux et de signaler sans délai tout comportement inhabituel chez leurs oiseaux.
Les consommateurs, eux, n'ont rien à craindre : aucun risque n'a été détecté dans la chaîne alimentaire.
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