Une infection en hausse au Québec et ça inquiète la Santé publique
La ville de Montréal traverse présentement une alerte sanitaire silencieuse, alors que les diagnostics d'une infection s*xuellement transmissible et par le sang ont atteint un sommet historique dans la région de la métropole et ça inquiète la Santé publique.
En effet, tel que le rapporte l'équipe de Narcity, selon le dernier rapport de la Direction régionale de santé publique (DRSP), près de 5 458 cas ont été signalés en 2024, ce qui correspond à un taux de 257 pour 100 000 habitants.
Il s'agit d'un bond spectaculaire quand on compare aux données de 1999 : l'augmentation atteint plus de 1 047 % dans l'ensemble de la population.
Chez les femmes, l'accroissement depuis 1999 est d'environ 987 %, tandis que chez les hommes, elle est d'environ 1 104 %.
Qui sont les plus touchés?
La montée fulgurante concerne particulièrement deux groupes : chez les femmes, les 25-34 ans affichent la plus forte hausse, tandis que chez les hommes, le taux reste élevé chez les 25-44 ans.
Une autre donné importante : plus de la moitié des femmes (56 %) et plus d'un tiers des hommes (36 %) diagnostiqués en 2024 n'avaient jamais reçu de diagnostic d'ITSS auparavant. C'est dire à quel point l'infection gagne du terrain dans des populations non anticipées.
Notez que la gonorrhée peut être asymptomatique, mais elle peut également présenter des symptômes comme des douleurs, des pertes anormales ou des saignements.
Lorsqu'elle n'est pas traitée, elle peut entraîner des conséquences sérieuses, comme l'infertilité, des infections généralisées ainsi qu'une transmission à un enfant à la naissance.
La DRSP souligne également l'apparition de souches résistantes aux céphalosporines, ce qui complique les traitements habituels.
À suivre.
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